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 Nicolas Lacroix

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Nicolas Lacroix

Nicolas Lacroix


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MessageSujet: Nicolas Lacroix   Nicolas Lacroix Icon_minitimeJeu 13 Déc - 12:24

Nom:
LaCroix


Prénom:

Nicolas

Âge:

22 ans

Surnom:
Nico ? ou tout autre que vous trouverez opportum lol

Métier:

Nicolas est membre du Talamasca, bien qu'il en fut l'un des plus turbulents et irrespectueux de la règle de non communication avec les êtres sur naturels.

Description physique:
Nicolas est un homme assez grand (1m75), plutôt mince mais athlétique, à la peau pâle. Son visage est de type méditéranéen, plutôt fin. Ses yeux sont bleus de cobalt et de très long cils noirs. Il a des soucils foncés, fins, rendant son visage et ses yeux très expressif. Son nez est harmoniex par rapport au reste de son visage. Sa bouche est délicatement dessinée et se trouve la plus part du temps sublimée par de radieux sourire. Ses cheveux sont longs et chaitains foncés tirant sur le noir, légèrement ondulés. Il les attache souvent en catogan dans le bas de sa nuque.


Description morale: Nicolas est une personne des plus passionée et obstinées. Quand il a une idée en tête, il est impossible de la lui en faire sortir. Il a une volonté sans faille et est très difficilement décourageable. Il a du mal à supporter une autorité trop présente ou des règles qu'il juge trop étroite pour son gout extrème de la liberté. C'est un homme d'action qui ne se laisse pas facilement effrayé. Il aime le risque car il trouve que c'est grâce à lui que la mortalité prend un sens.
En ce qui conserne ses amours, il aime sans limite toute personne avec qui il se sens proche. Il n'y a pas de demi mesure avec lui. Pour les gens qu'il aime, il est capable de tout, absolument tout, même donner sa vie. L'Amour est une des bases fondamentales de son existence. C'est d'ailleurs pour l'amour d'une vampire qu'il a vue une fois étant enfant qu'il a décidé de consacrer sa vie à ces être de la nuit, mais sans négliger pour autant les humains.



Histoire:

Les enfants de la nuit… les fils éternels de la lune, astre au combien plus délicat et subtil que le soleil, ravageur dans sa violence brûlante… Ils sont semblables à leur mère, dans leur pâleur de marbre, leur aura envoutante, enivrante, à la fois réconfortante et terrifiante, angélique et démoniaque … Ils sont destructeurs… A peine votre regard se pose t il sur eux que votre âme toute entière est happée, dérobée sur l’instant pour devenir leur éternelle prisonnière… Impossible de s’en remettre. Impossible de les oublier. Impossible de retourner dans le monde humain, reniant ce qui était apparut au grès d’une nuit, douce conspiratrice contre votre âme désormais inconsolable. Comme tout vous semble soudain fade et sans couleur ! Comme les humains peuvent vous sembler étranges et simples ! A peine posez vous vos yeux incrédules sur vous, à peine votre regard les frôlent, fugitifs et magnifiques, illusions monstrueuse de beauté, que vous ne faîtes plus tout à fait partie du monde des Hommes. Ces splendides démons vous transforment par la simple révélation de leur mystérieuse et mythique existence ! Vous entrez brutalement dans ce qui vous paraît être un rêve impossible, interminable, insoutenable, étouffant et pourtant délicieux ! Ah ! Douce douleur ! Terrible espoir ! Votre vie, en une seconde, se dévoue toute entière à eux ! Par cette rencontre incongrue tout se métamorphose. Jamais vote mortalité ne vous a semblé si dangereuse et fragile. Votre oxygène se raréfie, ainsi que le sommeil, et, parfois, votre raison aussi. Comment se relever de cette expérience ? Personne ne le sait, personne n’y ait jamais parvenu ! Ces fils de la Nuit sont maintenant votre oxygène, votre nourriture, votre raison, votre but, votre Rêve Absolu.
Et là commence la course poursuite infernale, où le poursuivant est aussi poursuivi par la folie qui le guette, infatigable prédateur, si l’échec vient trop longtemps à sa rencontre. Vous parcourez le monde, les bibliothèques, pénétrez dans les milieux les plus glauques que jamais-oh grand jamais !-vous n’auriez ne serait ce qu’imaginer avant que tout ne bascule. Vous fuyez le soleil, ne vivant qu’au rythme contre nature de vos nouveaux dieux ténébreux. Vous courrez, criez, hurlez, pleurez même quand l’espoir vous abandonne et laisse sa place à la révolte. Vous les maudissez ! Oh oui, combien vous les maudissez ! Ces monstres, ces terreurs, ces êtres immondes qui vous ont tout volé jusqu’à votre âme pour ensuite vous laisser derrière eux, sans une trace, sans un indice, sans un mot, sans un espoir de les revoir ! Et vous les haïssez tout autant que vous les aimez, les idolâtrez. Votre amour pour eux grandis sans cesse, sans que vous vous en rendiez compte, sans vous laissez une chance de la maîtriser. Il devient bientôt aussi grand et puissant que votre folie ! Aussi immense et incalculable que le ciel obscur qui vous nargue sans répits dans votre course désespérée.
Mais tout cela n’est pas fait pour un humain. Nous ne sommes pas fait, nous autres, pauvres mortels plus fragiles encore que le cristal, pour te tels tourments. Notre raison s’affaisse sous un tel poids, notre cœur étouffe sous un amour aussi grand qui ne trouve de réponse, nos yeux deviennent aveugles à force de pleurer, notre corps nous abandonne à force d’échapper au sommeil… C’est pour cette raison, parce que les démons si magnifiques et désirés sont trop fugitifs, que se soit pour le temps, la maladie, la mort ou pour nous, que un nombre incalculable d’humains les ayant un jour aperçut et ayant compris ce qu’ils étaient, tout ce qu’ils représentaient, succombent petit à petit, rongés jusqu’aux profondeurs in sondées de leurs âmes meurtries, périssent suite à cette blessure invisible, perdant soit la vie soit la raison… Mais au fond, la quelle de ces deux options est vraiment la pire ?
Lui-même fais partie de ces quelques privilégies, ou pauvres maudits, qui ont pu poser leurs yeux mortels sur les enfants de la Lune. Et il a bien faillit finir par perdre la raison, et la vie par la même occasion dans son inlassable poursuite ! Maintenant il est le Directeur du Talamasca, succédant à David, mais il est passé à moins de deux doigts de sombrer dans l’abysse sans fond qu’il n’a cessé de longer durant des années. Sa première rencontre avec l’un, ou plutôt l’une, d’entre eux se produisit alors qu’il n’était encore qu’un enfant.
La lune était pleine cette nuit là. Le vent, encore chargé du froid hivernal, venait faire danser les pétales de cerisiers éparpillés sur le sol. La lumière nocturne berçait l'allé du parc ; tout était tellement silencieux. Pas un bruit, pas un soupire. On aurait du que même le temps c'était suspendu. Le souffle céleste s'engouffrait entre les deux allées d'arbres fleuris, précipitant la multitude de pétales rosés vers les balançoires qui bougeaient à peine, au bout de leur chaîne roulées par le temps. Elles pendaient tristement, comme des squelettes immobiles oubliés là, loin de tous. N'y a t il rien de plus sinistre qu'un lieu publique déserté la nuit. Tous y semble mort, désolé, sans aucune utilité ; seul le jour et la vie qui y grouille alors peur le ranimé. Pourtant, un enfant était là. Assis sur une des balançoires, les poings serrés violement autour des chaîne, fixant de ses yeux marrons égarés les morceaux de fleurs qui venaient péniblement heurtés ses baskets. Cela faisait déjà plus d'une heure qu'il était là. Le froid persistant avait commencé depuis bien longtemps à mordre sa chair au travers de ses vêtements. Mais il ne bougeait pas, comme si toute lueur de vie avait été éteinte en lui par un maléfice du destin. Ces yeux commençaient lentement à s'emplir de larmes, coulant bientôt de long de ses joues pâles. Elles tombèrent de son visage, allant se mêler à la poussière et aux pétales. Le jeune garçon serra alors encore un peu plus ses mains, déchirant sa peau sous les frottements avec le métal glacé. La douleur le traversa mais cela l'importait peu. Peut être que s'il arrivait à s'en convaincre, cela serait la raison de ses larmes. Un sanglot lui échappa alors, brisant le silence de la nuit. Il sembla raisonner, lui revenir en écho, le torturant un peu plus. D'autres larmes coulèrent, d'autres sanglots lui échappèrent, de plus en plus nombreux, malgré tous ces efforts pour les taire. Mais parfois le cœur à besoin d'exprimer sa douleur, pour ne pas craquer, même si l'esprit n'est pas d'accord. La fierté ? Qu'importe si c'est pour survivre encore un peu ... Mais comment un enfant d'à peine 12 ans aurait il pu comprendre cela ? Alors que depuis toujours il entend dire que les hommes ne pleurent pas. Mais il n'était pas un homme, il était simplement un enfant. Il n'avait pas à se montrer aussi fort que ses aînés, pas encore. Bientôt peut être. Mais pas cette nuit. Cette nuit il serait l'enfant qu'il était, et il aurait le droit, sous la lumière blafarde de ce maudit astre nocturne qui le guettait, de pleurer, de pleurer pour la première fois de son existence. Mais sa raison, façonnée à l'image idyllique de ses pères, venait encore essayait de contrer son cœur. Il fermis les yeux afin d'y enfermer ses larmes, il se mordit violement la lèvre inférieure afin d'empêcher tout son de s'en échapper. Il se mordit tellement fort que du sang commença à couler lentement le long de son menton. Le goût et l'odeur âcre du liquide vital emplissent son être, le ramenant à la réalité. Il rouvrit les yeux, redressant un peu la tête. Les larmes coulaient toujours, mais ses sanglots se calmaient un peu. Il relâcha son étreinte autour des chaînes de la balançoire. Il observa ses mains meurtries, essuya d'un revers de manche le sang qui avait coulé. Il regarda les alentour désolés du parc abandonné. Il n'y avait personne. Personne pour l'entendre, personne pour le consoler, personne pour le rassurer, personne même qui le cherchait ... une bouraque glaciale s'éleva dans l'air. Le garçon frissonna. L'ombre des arbres ballottés par le vent, jusqu'alors inoffensives car il n'y faisait pas attention, venait de se transformer en repère de monstres cruels, près à lui bondir dessus à tout moment. La peur se mêla alors à la douleur qui étreignait son âme. Il était seul, perdu au milieu des démons qui peuplaient son esprit et ceux qui peuplaient les ombres. Les sanglots recommencèrent à lui serrer la gorge et ses larmes à couler sur ses joues ...
"Papa ... maman ... au secourt ..."


Dernière édition par le Jeu 13 Déc - 12:47, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Nicolas Lacroix   Nicolas Lacroix Icon_minitimeJeu 13 Déc - 12:25

"Que fais tu ici ... petit ?"
Le garçon sursauta. Il se retourna et observa la silhouette qui se trouvait à quelques mètres de lui. Il n'y avait pourtant eut aucun bruit ... Cependant il y avait bien quelqu'un là. Quelqu'un, enveloppé dans une immense cape noir au tissu brillant, une grande capuche recouvrant son visage. Une aura incroyable émanait de cette inconnue, une aura attirante, hypnotique ...
"Alors ? Que fais-tu là ? "
Le garçon sursauta de nouveau, ramené à la réalité par la voix douce et calme de l'étrange personnage. Cela devait être une femme d'après sa voix ... Sans qu'il ne puisse s'en rendre compte elle avança vers lui, faisant flotter les pans de sa cape dans son sillage. Elle contourna les balançoires avant de s'agenouiller devant lui. Il la suivit du regard, admirant chacun de ses gestes qui reflétait une harmonie et une délicatesse incroyable, inhumaine. Elle repoussa les pans de sa cape, libérant son corps du tissu sombre qui retomba sans bruit dans son dos. Un pantalon en cuir orné de plusieurs ceintures en cuir couleur sang décorées de métal, un bustier lacé noir et rouge foncé , des mitaines de cuir qui remontaient jusqu'à ses coudes, un large collier en argent à tendance elfique et un ras du cou en cuir noir recouvert d'une chaîne aux maillons très serrés. Doucement elle ôta la capuche qui dissimulait son visage. L'enfant en eut alors le souffle coupé. Une telle beauté ... ne pouvait pas être humaine ... La noirceur de ses habits faisait ressortir la blancheur de sa peau. Elle avait des mains longues et fines aux ongles vernis de noir, un port magnifique, un visage ovale parfait, des lèvres délicieusement dessiné par la nature et soulignées de rouge foncé, un nez harmonieux et des yeux marrons superbes , profonds , envoûtants. Ses longs cheveux noirs encadraient son visage comme une cascade aux reflets électriques. Elle sourit à garçon qui l'observait, la contemplait silencieusement, bouche bée.
"Eh bien ? Qu'y a t il ? Aurais tu perdu ta langue ?"
"Ah ! par ... par ... pardon."
L'enfant baissa la tête, les joues rougissantes face au regard de la jeune femme. Elle devait avoir une vingtaine d'années, tout au plus ... Qu'elle honte de paraître ainsi, le visage humé fiées de larmes ! Elle passa sa main sous son menton, le forçant à la fixer.
"Tu ne m'as toujours pas répondu, petit garçon. Que fais tu ici, tout seul, en plein milieux de la nuit ?"
"..."
Elle soupira doucement, gardant toujours un visage doux et calme, parlant d'un ton compatissant.
"Tu devrais rentrer chez toi. Tes parents doivent être très inquiets ..."
"J AI PLUS DE PARENTS !!"
Le cri lui avait échappé, comme un hurlement de son âme blessée, comme si c'était cela qui lui serrait le cœur depuis des heures, comme si c'était cela qu'il essayait d'emprisonner en lui et qui s'était soudainement libérée ... Les larmes emplirent de nouveaux ses yeux, troublant sa vue. Il serra de toutes ses faibles forces la plaque métallique sur laquelle il était assis. Immédiatement, comme un réflexe acquit en quelques heures, il se mordit violement la lèvre pour taire ses sanglots, rouvrant la blessure qui s'était fait peu de temps avant.
"Tu n'as plus tes parents ... mais il te reste encore de la famille n'est ce pas ..."
"C’est pas pareil !!!"
"Ils ne comprennent pas ta douleur, ils ne savent comment faire pour te faire oublier. Pour les humains, la mort est tellement traumatisante ..."
"..."
"Les morts ne doivent pas tuer les vivants par leur simples souvenirs. Tu es vivant, non ? Alors vit."
"Mais ..."
"Tu n'as pas le droit de mourir. Ce serait trop simple. Tu ne dois pas fuir non plus car cela ne changera rien à la situation. Il faut que tu la dépasse. A ton rythme, de la manière qui te convient, mais il faut que tu la dépasses. La mort ... Les vivants ne doivent pas fuir. Pour tous ceux qui voudraient vivre et qui ne peuvent pas, pour tous ceux qui vont mourir alors qui ne le voulait pas ... Tu es peut être jeune mais tu peux comprendre ça. La vie n'est pas quelque chose d'acquis. Elle est fragile et enviée. Les humains peuvent donner la vie. Alors avec qui t'a été donné, avance. C'est ainsi qui tu passera outre tes douleurs ..."
"Mais ... mais ..."
Elle prit le visage de l'enfant entre ses mains. Sa peau était douce, tellement douce ... mais si froide ... Elle essuya avec ses pouces les larmes qui avaient coulé sur ses joues.
"Quel est ton nom, petit ?"
"... Nicolas ... Nicolas Lacroix …"
"Très bien Nicolas. Tu vas retourner au près de tes proches et vivre. Et surtout ..."
A la grande surprise de Nicolas, elle se pencha vers lui et lécha délicatement le sang qui avait couler de sa lèvre. Puis, gardant ses lèvres à seulement quelques centimètres des siennes, elle murmura dans un souffle ...
"Et surtout reste à l'écart des enfants de la Lune. Tu resteras plus longtemps en vie ..."
Elle posa un baiser sur le front de l'enfant, incapable de faire le moindre geste. Puis elle se releva, ramenant sa cape autour d'elle, rabattant son capuchon sur son visage. Elle tourna les talons et fit quelques pas dans l'allée des cerisiers. Reprenant ses esprits, Nicolas sauta de la balançoire et fit quelques pas.
"A...attendez! Qui êtes- vous ? Comment vous appelez vous ?"
Elle se retourna vers lui. Une bouraque s'éleva alors, l'entourant comme si elle contrôlait le vent. Un tourbillon de pétales l'enveloppa alors. Et, avant qu'il ne la cache complètement, elle porta un doigt à ses lèvres ...
"chutt ... rappelles toi, ne t'approches pas des enfants obscures ... Nicolas ..."
Elle fut alors cacher entièrement par les pétales. D'un coup le vent s’arrêta. Les fleurs retombèrent doucement sur le sol, laissant place au silence et à l'absence. La jeune femme avait disparut au milieu des fleurs de cerisiers et de la nuit. Le petit garçon resta encore quelques minutes sans trop réagir, regardant autour de lui pour voir si elle n'était pas plus loin. Peut être que tout cela n'était qu'un rêve. Nicolas porta sa main à sa lèvre, effleurant cette peau qu'elle avait léchée. Cela avait pourtant l'air bien réel ... Sans plus réfléchir, suivant les conseils qui lui avaient été donnés, il se mit à courir, traversant, l'allée, le parc, la rue, retournant auprès des siens. Pour vivre, pour vivre et la revoir ...
Ainsi avait commencé sa damnation. L’Amour, la haine, la folie, le désespoir. Tout ça, il l’avait connu, plus jeune que la plus part des personnes ayant fait cette expérience. Mais peut être était ce sa grande jeunesse lors de ces terribles épreuves qui l’avait sauvé justement.
Dans sa quête, il avait commencé par s’intéresser aux romans et jeux qu’ils pouvaient facilement se fournir, puisque c’était une chose qui paraissait normale pour un enfant de son âge. Mais bien vite il tarit cette source d’information trop approximative et dérisoire à son gout et entra dans le monde de l’occulte. Il se mit à dévorer les livres, revues et toutes les histoires plus ou moins sérieuses qu’il parvenait à dénicher partout où il passait. Il allait à la rencontre des médiums, gothiques véritables, personnes ayant déclaré avoir eut une expérience avec le surnaturel. Bientôt il commença à parcourir le monde, suivant à la trace toutes histoires de vampires qu’il entendait. Il remerciait la richesse de sa famille et la compréhension de ses tuteurs qui jugeaient ses excentricités comme un moyen d’exorciser le traumatisme qu’avait été pour lui la perte de ses parents. Il appris a parler plusieurs langues donc le latin et le grec, qui lui permettaient de comprendre les documents anciens qu’il dénichait dans les archives des bibliothèques.



Dernière édition par le Jeu 13 Déc - 12:42, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Nicolas Lacroix   Nicolas Lacroix Icon_minitimeJeu 13 Déc - 12:25

A vingt ans il avait déjà parcouru une grande partie du monde, noirci plusieurs livres de notes et d’indices quant à la présence d’êtres éternels. Et dans ses livres, un mot revenait à plusieurs reprises, un mot qu’il réussissait à entendre de la bouche des gens qu’il interrogeait une fois que l’alcool avait coulé : Talamasca. Une société secrète qui épiait les êtres surnaturels. S’il devait les retrouver… la retrouver, c’est sans aucun doute là bas qu’il aurait le plus de chance de dénicher des pistes réelles. La retrouver… voilà le doux rêve qui hantait sans cesse ses moments d’assoupissement fugitif. Les quelques instants qu’avait duré leur rencontre s’étaient gravés au fer rouge dans son âme, dans son cœur. Sa silhouette, son aura, la blancheur de sa peau, la beauté de ses traits, la douceur de son sourire dissimulant ses crocs meurtriers, la profondeur de ses yeux surnaturels … Elle était sa déesse de la Mort, son idéal éternel, son Amour damné …
Après des recherches impossibles qui lui prirent plus de 6 mois, d’innombrables dessous de table, des litres d’alcools forts, il avait fini par connaitre l’emplacement du siège du Talamasca. Il se trouvait à Londres où il se rendit immédiatement. Il fut facile de trouver l’emplacement exact du siège car il ne passait pas inaperçu : en effet, au milieu d’un splendide parc privée se dressait une bâtisse au style ancien, à la fois lourd et majestueux, comme clamant que ses entrailles contenaient des secrets appartenant aux temps anciens.
Obtenir un rendez-vous s’avéra encore plus difficile que de trouver l’endroit où siégeait le Talamasca. Ses courriers restaient sans réponses, il était reconduit quand il essayait de pénétrer dans le parc, les personnes avec qui il parvenait à prendre contact lui disaient d’un ton parfaitement anglais, calme, patient et compréhensif, qu’il se trompait et que tout cela n’était pas vrai, qu’il n’existait pas de ‘Talamasca’ ou d’autres sociétés secrètes étudiant le monde occulte … Mais rien n’aurait pu l’arrêter. C’était son unique espoir, il le savait. Si il échouait … si il perdait son unique piste, son unique chemin vers ‘eux’, alors le barrage de sa raison malmenée céderait et la folie se déversera sur lui, l’emportant dans ses tumultes macabres, le menant à une mort certaine…
C’est pourquoi, après quelques mois de tentatives infructueuses, il décida de tenter le tout pour le tout .Attendant la nuit noire, il franchit les murs d’enceinte qui entouraient le parc et se faufila jusqu’aux pieds de la maison mère. Il resta là quelques minutes, le cœur battant à tout rompre. Il attendit de s’être calmé pour passer à l’action. Doucement il longea les murs de la bâtisse jusqu’à atteindre les granges. Il avait remarqué durant ses nombreuses et courtes visites qu’une fenêtre restait constamment ouverte car ses armatures de métal avaient été prises au piège de la rouille. Il atteint les granges en question, se plaquant contre les portes métalliques glacées. Il fixa la fenêtre qui se trouvait à trois mètre du sol, au-dessus des garages. Il recula à reculons, se donnant de l’espace pour prendre son élan. Comme il était plutôt sportif et svelte il parviendrait surement à se faufiler par la fenêtre étroite mais le risque qu’il reste coincé là, les jambes dans le vide, lui donnait presque envie de rire. Il expira lentement, rassemblant ses forces et son courage, avant de s’élancer vers le garage, sautant sur la porte métallique qui émit un son sourd sous cette agression, s’y appuyant pour pouvoir attraper les rebords de la fenêtre. Il s’y cramponna de toutes ses forces, pendant face contre le mur. Puis, en se servant du mur comme appui, il se hissa lentement, glissant dans l’ouverture rouillée qu’offrait la fenêtre béante. C’était juste, mais suffisant. Il se laissa ensuite tomber de l’autre coté, dans l’obscurité totale de la grange. Il s’assit sur la calèche qui occupait l’espace, respirant calmement. Il était à l’intérieur. Mais maintenant ? Où se trouvaient les archives dans lesquelles se cachaient les documents sur les vampires ? Par où commencer ? Une vague de panique teintée de désespoir l’envahit brutalement. Il sentit les larmes lui monter aux yeux. N allait il jamais la revoir ? N’allait-il jamais parvenir à retrouver sa trace ? Un instant il lui sembla retomber dans son enfance, quand il s’était enfui de chez ses tuteurs, rongé par la douleur et l’envie de mourir. C’était grâce à elle qu’il était en vie. Elle était sa raison de vivre. Si jamais on la lui ôtait… si jamais on l’empêcher d’aller vers elle… il perdrait tout ce qui l’a maintenu douloureusement en vie jusqu’à présent. Autant le tuer ! Si il lui refusait ça, ils n’avaient qu’à le tuer, clairement et simplement ! Cela sera moins douloureux !
Alors que les larmes coulaient sur ses joues, Nicolas se releva, étranglé par la colère, et s’avança à tâtons contre la voiture jusqu’à trouver la porte du garage. Fermée, évidemment. Le jeune homme s’énerva quelques instants sur la porte avant de relâcher la poignet qu’il maltraitait, laissant pendre ses bras le long de son corps. Il était soudain épuisé, à bout de force, au bord du gouffre. Il se laissa glisser à terre, appuyant son dos contre le véhicule derrière lui. Qu’allait-il faire maintenant ? Par tous les Dieux, qu’il avait mal ! Il avait l’impression qu’on lui broyait le cœur, qu’on lui écrasait le cerveau, qu’on accablait son corps de toute la fatigue imaginable.
« A l’aide… quelqu'un … ou au moins … achevez moi … »
Comme le noir lui semblait terrifiant d’un coup ! En une seconde il était redevenu l’enfant dans le parc ! Sauf que cette fois ci les larmes coulaient librement sur ses joues pâles. Et cette fois elle ne viendrait pas le consoler … Elle ne devait même plus se souvenir de lui … Quelle horreur cette souffrance ! Il voulait que ça s’arrête … C’était trop, trop pour l’enfant qui demeurait au fond de son âme. Pourquoi l’obscurité lui semblait elle si impénétrable soudain ? Il en avait l’habitude pourtant ! Depuis cette nuit là il avait appris à vivre dans le noir. Et cette nuit, les ténèbres semblaient fondre sur lui et les tuer ! Allait-il perdre le combat ici, dans ce garage sombre, adossé à une voiture du Talamasca ? Allait-il sombrer dans la folie maintenant ? Il s’était bien battu … surement ne devait il rien se reprocher …
« Oh mon ange… mon bel ange des ténèbres … je ne t’aurais jamais retrouvé finalement … »
Brusquement la porte s’ouvrit en grand, faisant jaillir un faisceau de lumière blanche aveuglante braquée sur le visage de Nicolas. Instinctivement il porta sa main devant ses yeux, les plissant pour essayer de voir la personne qui se tenait devant lui. Surement un gardien qui allait l'amméner à la police. L’aventure était finie, semblait il…
« Mais que faites vous ici ? »
Un accent britannique délicieux. Une voix d’homme douce et posée. Mais pourquoi parlait-il en français ? Son interlocuteur tenait à la main un grand bougeoir à plusieurs branche qu'il releva audessus de sa tête, le posant sur une étagère, inondant l’étroit espace d’un flot délicat de lumière orangée. Les yeux de Nicolas mirent un peu de temps à se réhabituer à cette luminosité. Il regarda l’homme maintenant agenouillé en face de lui et fut frappé par l’élégance qui émanait de son être, malgré son pyjama couvert d’un peignoir tout ce qu’il y a de plus sobre et d’anglais. Des cheveux poivres et sel, un regard profond, un beau visage, une belle stature, un bel homme dans les soixante ans. Il soupira.
« Vous êtes plutôt têtu, n’est ce pas ? Rien ne vous arrête, on dirait. Est-ce un trait de caractère commun à tous ceux d’origine français ? »
« Je … comment savez vous que je suis français ? »
Dans ses recherches Nicolas avait appris que la plus part des membres de Talamasca possédaient des pouvoirs. Mais dans l’état dans lequel il se trouvait, cette information mis quelques instants à lui revenir en mémoire.
« Et oui Nicolas, je lis en vous comme dans un livre ouvert, si je puis dire. Mais même sans cela je sais qui vous êtes. Croyez vous que vos interventions répétées me sont passées inaperçues ? Cela me semble hautement improbable ! Si se n’est impossible ! Cependant je ne pensais pas que vous iriez jusqu’à vous introduire par effraction ici. »
« Vous ne m’avez pas laissé le choix ! Vous refusiez de me laisser entrer ! Je sais ce qu’est le Talamasca ! Je sais ce que vous faîtes ! Et je sais que les vampires existent ! Pourquoi ne voulez vous pas me laisser prendre part à vos investigations ? Je n’ai peut être pas de pouvoirs, mais j’ai de la volonté ! A revendre ! Je ferais n’importe quoi ! Tout ce que vous voulez ! Je suis près à tout ! Je vous en prie ! »
« Oui … en effet, je vois ça … »
Nicolas fixa les yeux de son interlocuteur, conscient que sa plaidoirie n’allait sans doute servir à rien. Il finit par baisser la tête, serrant les poings, se mordant la lèvre inférieure pour tenter de contrôler le flot de douleur et de haine envers lui-même qu’il ressentait. Comme il détestait sa faiblesse ! Si seulement il avait ne serait ce que le plus petit pouvoir de médium ou quoi que se soit d’autre …
« Ne soyez pas aussi dur envers vous-même, Nicolas. Vous vous faîtes du mal … »
« Du mal ? Vous savez ce qui me fait mal ? C’est d’être exclu de tout ce monde à cause de mon manque de capacités ! C’est injuste !! »
« Vous n’êtes pas démunis de capacités, vous ne les avez pas développés, c’est différent. Ils ne seront jamais très puissants mais il y a des choses que presque tous les humains peuvent faire avec un bon apprentissage et un entraînement adéquat. »
« Alors vous m’acceptez ? Vous pouvez m’apprendre ! Je serais un bon élève ! Je ferais tout ce que vous me direz ! »
« Vous voulez donc à ce point rentrer dans l’Ordre ? Vous nous avez étudiés, vous savez ce que rentrer dans l’Ordre implique. »
« Oui, j’en suis sûre ! Je suis prêt depuis des années ! »
« … Vous l’aimez donc à ce point ? Il y a peu de chance que vous la revoyez, même en faisant partie de l’Ordre. Ils sont terriblement doués pour ce qui est de dissimuler leur existence. Sauf certains mais ça, c’est surement une autre histoire … »
« Je sais tout ça. J’en suis bien conscient. Mais appartenir au Talamasca augmente mes chances ! Je vous en prie ! »
L’homme sembla réfléchir, pesant le pour et le contre dans une balance qui déciderait de l’existence ou la mort de Nicolas. Son désespoir pèserait il en sa faveur ?
« Vous avez gagné, Nicolas. Vous allez entrer dans l’Ordre. Mais ne pensez pas que cela va être miraculeux. Vous allez surement faire beaucoup d’archivage. Du terrain au mieux. Mais votre volonté et votre courage vous permettront surement de faire vos preuves très vite. »
Le visage de Nicolas s’éclaira d’un sourire radieux. Les ténèbres se dissipèrent dans son âme. L’aventure ne faisait que commencer. Il entrait dans un nouveau sentier, plus prometteur qu’aucun autre qu’il n’avait jamais foulé. Il attrapa les mains de son interlocuteur, les serrant dans les siennes avec vivacité, les larmes de ses yeux n’exprimant qu’une joie infinie.
« Oh, merci, merci mille fois ! Si vous saviez ce que cela représente pour moi … »
« Je sais, vous le pensez tellement fort que c’est comme si vous me le hurliez aux oreilles.. »
« oh, pardon … »
« Se n’est rien. Votre enthousiasme débordant est délectable. C’est cela qui va vous aider. Venez maintenant. Nous n’allons pas passer la nuit entière contre cette calèche. Je vais vous montrer votre chambre. Il doit bien y en avoir une de libre. Venez mon ami, nous avons des détails d’ordre administratifs à régler pour officialiser votre admission. J’ai hâte de ce que vous allez faire au sein de l’Ordre. Je suis persuadé que cela sera des plus passionnant …»
« Bien entendu. Je vous suis… euh … »
« Anthony... Anthony WestWood. Je suis le Directeur du Talamasca. »
« Le directeur ? »
« Oui … votre chance a été insolente plus d’une fois dans votre existence, et on dirait que cela n’est pas près de s’arrêter. »
Il partit à rire doucement, avec élégance. Il se releva, entrainant Nicolas avec lui. Le jeune homme le suivis, remerciant encore et encore l’homme qui l’emmenait dans la bâtisse, vers son destin soudain plus proche que jamais.


Coeur:
Nicolas est un passioné de nature. Il Aime. Il s'attache très facilement aux gens avec qui il a un bon feeling. Pour le moment il n'a personne en particulier, à part son Ange des ténèbres dont il ne sait rien. Mais ce n'est pas pour celà qu'il ne s'interdit de rencontrer d'autres personnes.[size]

[size=9]Orientation:
Nicolas est bi sexuel.
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Lestat de Lioncourt
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MessageSujet: Re: Nicolas Lacroix   Nicolas Lacroix Icon_minitimeJeu 13 Déc - 17:01

Nicolas Lacroix Acceptepu0
Mon esprit critique un peu trop pointu a repéré quelques petites fautes minimes,mais le détail du texte pardonne toute faute Smile
Bon jeu!

[Pssttt!Si tu veux être prof de RP,ça me dérangerait pas,suffit que tu me contacte Wink]
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MessageSujet: Re: Nicolas Lacroix   Nicolas Lacroix Icon_minitime

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Nicolas Lacroix
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